À quelle demande l’adolescent suicidaire répond-il non ?
CLINIQUES DE L'ACTE
Psychologie Clinique 8
janvier 2000
À quelle demande l’adolescent suicidaire répond-il non ?[1]
Par Jean-Jacques Rassial[2]
Résumé : Les tentatives répétées de suicide chez les adolescents, outre des questions psychopathologiques et cliniques, posent le problème du statut métapsychologique d'un tel acte non réductible au passage à l'acte ou à l'acting out, et celui d'une demande émanant d'un lien Autre, déserté par ses incarnations parentales, et à laquelle l'adolescent ne peut répondre que par des actes symboliques qui tentent de refonder un ordre du monde, perdu.
Mots clés : Suicide ; adolescence ; psychanalyse ; acte ; demande.
J'ai suivi, en cure analytique ou en psychothérapie, une vingtaine de suicidants, que cet acte ait été répété ou ait ponctué un moment isolé ; j'ai dû en rencontrer une vingtaine d'autres, qu'ils soient adressés vers d'autres thérapeutes, en particulier du psychodrame analytique individuel, souvent de bonne indication, ou que l'acte suicidaire ait marqué une normation mélancolique, peu sensible à un travail analytique. En outre, j'ai animé, successivement, deux groupes de parents d'adolescents suicidés, sur, à chaque fois, une période de deux à trois ans. De quoi émettre quelques hypothèses, à vérifier, mais qui concernent une certaine population, dont deux caractéristiques sont majeures : premièrement, ce sont des jeunes adressés à un psychanalyste et qui ont accepté, au moins, une rencontre, puisque je ne suis intervenu qu'à ce titre ; deuxièmement, c'est une population de niveau socioculturel supérieur. Rappelons que c'est à Saint-Germain en Laye, ville bourgeoise de l'Ouest parisien, où, chez les jeunes, ont lieu, à la fois, le plus de tentatives de suicide et le plus de décès par suicide, en France.
Je vous proposerai d'avancer par étapes : d'abord en définissant le moment suicidaire comme moment de folie, sans se précipiter vers le mot de psychose ; ensuite en examinant comment le champ de l'Autre, avec un A majuscule, c'est-à-dire le discours de l'Autre, constitutif de l'inconscient, qui n'est pas réduit par ce que Lacan désigne comme les noms-du-père, alors que le champ de l'autre, avec un a minuscule, caractérisant l'objectalité d'autrui, est affecté d'une deréliction. Selon ce qu'un abord souvent plus phénoménologique que structural permet de construire, le suicidant échouerait narcissiquement et défensivement à accepter le processus d'individuation/séparation. Enfin, pour dépasser la classique opposition entre passage à l'acte et acting out, je proposerai un troisième concept pour désigner ce type d'agir de l'adolescent, comme d'ailleurs d'autres agirs, celui de « réalisation ».
Tous les praticiens de l'adolescence se réunissent pour considérer que les tentatives de suicide de l'adolescent ne sont pas interprétables selon les règles d'une psychopathologie classique qui par exemple renverrait les tentatives dites ratées à un acting out névrotique et les suicides réussis dès la première tentative à un passage à l'acte psychotique. Mais au-delà, il est encore trop réducteur de considérer cet acte comme signant un moment psychotique, quelle que soit la structure du sujet. La réhabilitation du concept de folie, contre le concept de psychose, par André Green[3], mais aussi par Lacan (dès 1977-78, dans le séminaire sur le sinthôme[4]), voire en référence à Foucault qui montre la réduction médicale que produisit la notion de psychose, nous donne une piste de compréhension : il y a dans cet acte effraction des limites, non pas seulement entre dehors et dedans, mais aussi entre moi et non-moi, au sens de Winnicott, ou entre symbolique, imaginaire et réel au sens des dimensions lacaniennes, ou encore, c'est le fil que nous vous proposons, entre réel et réalité.
Dans un livre à paraître sur les états-limites[5], j'ai repris cette distinction dont Lacan fait peu d'usage, réduisant, à tort à mon avis, la réalité à l'imaginaire. Le réel à une extrémité de la constitution du sujet et de l'appareil psychique, c'est l'impossible à symboliser, dont se sépare, comme le montre une lecture lacanienne de la Verneinung, le symbolique, et qui insiste dans ce registre de l'impossible et ne fait retour que dans les accidents de la vie somatique et psychique du sujet ; la réalité, à l'autre extrémité, une fois construit le sujet de statut symbolique et le moi de statut imaginaire, c'est l'ensemble des représentations (au nom de Schopenhauer) qui constitue le monde. Je propose de considérer l'opération adolescente exigée par le coup de réel pubertaire, selon une distinction que je reprends à Philippe Gutton[6], comme bouclage, nouage, recouvrement, selon la topique ou la topologie que l'on choisit, de cette réalité et de ce réel ; l'état limite, état sans limite, dirait J.-P. Lebrun[7], étant provoqué par la confusion de ce réel et de cette réalité sans invention d'une nouvelle limite. C'est le sens que je donne à cet « effort pour se sentir réel » que constate Winnicott[8] chez l'adolescent.
Pour en user à propos du suicidant, je vous propose une courte vignette clinique : Daniel a dix huit ans ; il a déjà vécu trois tentatives de suicide, non formulées comme telles, à chaque fois, ce sera constaté plus tard, à une date anniversaire (celle de sa naissance, celle du mariage, après sa naissance, des parents, celle de la mort d'un oncle maternel), ou plutôt, strictement, huit jours après chacune de ces dates ; comme si la tentative de suicide était un acte symbolique qui tentait une fondation ratée. Selon ce qu'il pressent, il a, répétitivement, joué (au sens du game) avec la limite du hasard, de la tuché aristotélicienne, selon un enjeu ordalique souvent souligné, laissant au hasard le choix de sa vie ou de sa mort : une fois par l'absorption d'une dose de médicaments, prescrits à sa mère, pris dans une quantité et volontairement limite, une fois par phléboctomie, posant que son destin dépendait de l'arrivée d'un réparateur de télé (sic), la troisième fois, plus explicitement encore, devant sa petite amie en « jouant » à la roulette russe, avec un revolver du père de cette amie qui voulait rompre. Les deux premières fois avaient donné lieu à une hospitalisation en service médical, la troisième à une hospitalisation en clinique psychiatrique, qui me l'adressa ensuite. Si j'ajoute qu'il n'avait qu'une véritable passion, le parapente qu'il pratiquait tous les week-ends, vous évaluez l'enjeu psychique de ses actes. Certes, il y a à chaque fois, interpellation de l'autre, mais d'abord ne semble-t-il test de cette limite entre le réel et le monde. C'est le constat, ci-dessus, cité, de la date anniversaire qui permit l'arrêt de ces conduites, reconstruisant, pourrait-on dire, un ordre symbolique là où s'était construit un roman familial, faisant de son oncle maternel, mort dans un accident de moto, son père imaginaire.
Si ce cas me semble exemplaire d'user de l'angoisse, non pas comme conséquence à une dépression, mais comme défense contre la dépression, selon une pratique courante chez l'adolescent de provoquer de l'angoisse, de se faire peur, pour ne pas déprimer, comme il peut parfois déprimer, selon un « je ne vaux rien et rien ne vaut » pour se défendre contre une situation anxiogène (la peur des examens par exemple), en ce moment où les repères symboliques vacillent et fragilisent le moi, dans sa qualité imaginaire, laissant face à face un réel et une réalité sans maîtrise. Mais, sur un mode souvent plus complexe, c'est la même incertitude symbolique et imaginaire qu'on retrouve chez la plupart des suicidants, une impossibilité à réduire émergence du réel et aliénation à la réalité, échec transitionnel, disait Winnicott.
Ma seconde hypothèse est qu'il faut inverser l'idée que le geste suicidaire serait une demande adressée à l'Autre ou au petit autre, en tous cas, quand il a lieu durant l'adolescence (je laisse de côté les suicides pré-pubères). Ce geste est à concevoir d'abord comme réponse, réponse de refus, « non » opposé à la demande supposée à l'autre. Je soumets bien sûr cette idée au débat. Je ne déploierai pas une théorie de l'Autre, du grand Autre, selon une lecture de Lacan à laquelle je vous renvoie. J'en donnerai une définition intuitive qui ne distingue que secondairement la qualité essentiellement symbolique de cet Autre. L'Autre, c'est celui auquel je m'adresse quand je parle tout seul, dont les incarnations imaginaires sont multiples et défilent dans la cure, mais qui est condition de la pensée consciente ou inconsciente. S'il y a une psychogenèse incontestable, c'est celle de l'Autre[9]. Entre l'incarnation parentale et celle de l'Autre sexe, ces incarnations imaginaires de l'Autre sont en panne, en panne normale durant l'adolescence, et ce qui est demandé par l'Autre, l'exigence de penser, par exemple, n'a plus de répondant qui vaille. L'Autre apparaît pour ce qu'il est, une fonction vide, ce que Lacan écrit S(A). Il y a là raison à la dépression, en tant que perte des valeurs, valeur des mots, valeur du monde, valeur de soi. Un Autre qui ne parle plus que par la voix d'un surmoi collectif qui n'a plus le caractère consolateur et prometteur du surmoi œdipien, mais retrouve les caractères tyrannique, arbitraire et menaçant d'un surmoi archaïque que M. Klein a particulièrement bien décrit. Pour le dire autrement, un surmoi qui ne promeut aucun idéal du moi : « obéis sans en attendre aucun autre bénéfice que d'exister ».
Le geste suicidaire, si secondairement il peut être appel à ce que de l'Autre se réincarne – puisque ne valent plus les premières incarnations, parentales – est d'abord refus de cette demande qui vient d'un lieu déserté. C'est cette lucidité du suicidant qui nous met en difficulté et met en échec toute tentative de relancer la tromperie de la promesse œdipienne. Je cite souvent cette définition de la mélancolie par Gérard de Nerval qui en tira la conséquence suicidaire : « La mélancolie est une maladie qui consiste à voir les choses comme elles sont » ; considérons les graves dépressions de l'adolescent comme étant de cet ordre. C'est dire qu'il ne s'agit nullement dès lors de combattre la dépression, d'y opposer un soutien narcissique, mais bien, dans un premier temps, d'en reconnaître la légitimité, voire de permettre sa formulation pour autoriser le sujet, si faire se peut, à ne pas aliéner ses réponses à une demande incohérente et inconséquente de l'Autre. C'est de cette demande de l'Autre qu'il s'agit, par excellence dans la cure analytique, au prix on le sait d'un moment dépressif, de se détacher, car elle s'avère toujours demande mortifère.
Mais cette demande est aussi celle des autres, des petits autres, qui entraînent le sujet – je tiens à cette idée d'entraînement, évoquée par les psychopathes, à l'écart de l'injonction psychotique, ou de la demande névrotique – dans les dérélictions du Dasein, de la « réalité humaine » pour reprendre l'ancienne traduction de Corbin, tendu entre un être déserté, oublié de l'Autre et un étant, dans le monde, voué à l'abandon, « au bandon », au pouvoir du vide.
Là aussi, il convient d'inverser le constat habituel d'un désinvestissement des autres, des objets, du monde. Certes se formule parfois cette mélancolie, appliquée pourrait-on dire, de « rien ne m'intéresse », qui ne se renverse pas, par la solution maniaque, en passion infantile, qui engage d'autres adolescents vers des conduites addictives ou psychopathiques. Mais ce « rien ne m'intéresse », désinvestissement objectal, a, chez les suicidants, un revers immédiat « personne ne s'intéresse à moi », c'est-à-dire « personne ne me met en place d'objet de son fantasme », « je ne participe déjà plus du monde, en tant que monde objectal ». D'où les thèmes dominants du discours du suicidant à répétition, s'introduire dans le monde objectal, par un acte qui signe son statut d'objet, persécuté/persécuteur : la vengeance, le chantage, la punition, etc., n'évitant le renversement maniaque de la dépression, que par une certitude paranoïaque ou la supposition d'une perversion de l'autre.
Là aussi une vignette clinique ; très courte : Valérie en est à sa seconde tentative reconnue par les autres, alors même qu'elle dit avoir déjà, précédemment, absorbé deux fois des médicaments. Le profil assez classique de la famille est celui d'une mère dépressive, dont la mélancolie s'est installée après la naissance d'un troisième enfant, autiste, devenu le seul objet de l'attention familiale ; le père s'est surinvesti depuis dans son travail où il brille et qui lui assure des revenus qui ont plus que triplé depuis la naissance de ce puîné. Valérie, à seize ans, a une allure quasi anorétique, quoiqu'elle ne présente pas de véritable signe de sous-alimentation. La formule qui donne la clé de ses actes est celle-ci : « Ils l'ont bien cherché », où le « ils », situé du côté des parents certes, s'élargit vite à chacun. Son frère a quitté provisoirement le domicile familial, ce qui a provoqué son désarroi. La configuration a bougé dans la cure, quand, en même temps, elle a énoncé, comme une phobie d'impulsion dont elle se défendait, le souhait de « mourir avec » son jeune frère autiste et constaté que je ne portais aucun jugement de valeur, ni sur ses envies suicidaires, ni sur ses fantasmes meurtriers. Ce qu'elle pointa par un acting out : elle ne vint pas à deux séances successives et, contrairement à ce que je fais parfois, je ne fis pas « signe » de ma présence et quand elle revint, ne lui fis aucun reproche, ni ne posai aucune question, sauf à lui demander de payer les séances manquées. « D'habitude, dit-elle, on ne s'intéresse à moi que pour deux raisons : pour m'engueuler ou pour s'inquiéter ». Cet engagement transférentiel suffit alors pour une évolution correcte vers une séparation avec la famille (je note au passage, que dès qu'il fut adulte, le jeune autiste, surinvesti, fut alors abandonné à l'hôpital, sauf par sa sœur qui lui rendit visite régulièrement).
Ce « non », à opposer au « nom », ce nom du père que le sujet s'invente, par exemple dans le choix professionnel, comme soutien à son patronyme, ce non à ce qui vient et ne vient pas de l'autre, n'est à concevoir, à réduire, ni au passage à l'acte ni à l'acting out, ou du moins les théories du passage à l'acte et de l'acting out sont insuffisantes, de par leurs oppositions mêmes, à rendre compte de cet agir. Certes, du passage à l'acte est retenu ce moment de certitude folle que l'acte obéit à une injonction imparable, et de l'acting out que cet agir se fonde sur un défaut de parole, mais il emporte un autre enjeu, ce qui fait de l'acte suicidaire de l'adolescent, un acte symbolique qui interpelle la nomination du lien de l'Autre.
C'est pourquoi, chez l'adolescent, je le lie à ce que je désigne comme réalisation, dans l'usage de toute la polysémie du terme, et d'abord mise en scène, mise sur la scène de la réalité, d'un réel impossible, franchissement d'un infranchissable, là même où, à la fois pour l'individu mais aussi dans le lien social, aucun réalisation autre n'est proposée qui soit ordonnée symboliquement et valorisée imaginairement, c'est-à-dire en d'autres termes qui assure une adéquation de l'idéal du moi, figure positivée du surmoi, et du moi-idéal, construction narcissique du moi.
On a coutume de mettre en parallèle suicide adolescent et psychopathie, pour considérer comme essentielle cette dimension de l'agir, ou encore suicide et conduite addictive, pour mettre en avant le ratage de la constitution de l'objet et de l'ordonnance phallique de la jouissance autorisée. Ce sont des parallèles évidemment valides. Dans l'effort pour se sentir réel, toutes ces tentatives évidemment paradoxales, se rejoignent et peuvent alterner, en fonction de l'histoire du sujet, mais aussi de l'environnement (le suicide, réponse bourgeoise à la délinquance de banlieue ouvrière – ou le « plutôt mort que drogué » de certains discours parentaux). Mais j'établirai un autre parallèle, celui des ruptures suicidaires auto-agressives et desdites bouffées délirantes chez l'adolescent.
Là aussi, je pense à un jeune homme, qui témoignait d'avoir vécu de quinze à dix-sept ans une période dépressive de plus en plus grave, ponctuée de crises d'angoisse (attaques de panique), et d'idées suicidaires jamais mises en œuvre, mais insistantes, jusqu'à ce moment de conviction délirante appuyée sur une hallucination dysmorphophobique centrée sur l'asymétrie du corps. Le thème qui persistait, moins comme conviction que comme idée fantasmatique, était que ses parents et son entourage lui avaient caché qu'il était atteint d'une maladie qui deviendrait mortelle avec la puberté. En fait, il avait dû subir à quatorze ans une légère intervention suite à une ectopie testiculaire, sur laquelle tout le monde était resté mystérieux. Si j'évoque cette histoire, c'est que dans le « Que faire ?» qui ponctuait son discours, je reconnaissais une extrême proximité avec des adolescents suicidaires, dans leur rapport au réel pubertaire et à la réalité du monde.
La question qui reste est celle de la position thérapeutique. Je la résumerai en quelques thèmes, chacun étant prévalent selon les cas, et rencontrant la question plus générale de la rencontre avec l'adolescent[10] :
Premièrement, reconnaître la vérité de la dépression, voire en susciter la verbalisation avant que de vouloir la combattre, c'est-à-dire rencontrer l'adolescent au vif de notre propre adolescence.
Deuxièmement, privilégier l'interprétation sur les incarnations de l'Autre, c'est-à-dire l'analyse du transfert comme temps préliminaire à l'analyse d'un fantasme encore mal assuré.
Troisièmement, travailler, par interprétation et construction sur la limite entre réel et réalité, condition première alors pour aborder les autres limites, en particulier celle du dehors et du dedans. De ce point de vue, ce sont les outils d'une pratique kleinienne qui sont à privilégier.
Quatrièmement, réhabiliter la langue, mise à mal par cette émergence du réel, condition pour autoriser la pensée comme seul mode de sortie de la dépression (je vous renvoie à Descartes, et Alquié qui montre comment la construction du cogito fut issue d'une sortie de la dépression).
Cinquièmement, enfin, mais c'est parfois le premier point, ne porter aucun jugement moral, ne plaquer aucun surmoi, sur le geste suicidaire. Autrement dit, le reconnaître (comme Mallarmé, par exemple, dans Igitur) comme une métaphore de tout acte de fondation. « Après tout, on a le droit de se tuer ».
[1] Cet article prolonge un débat avec F. Ladame, à l'invitation de la clinique G. Dumas de Grenoble.
[2] Psychanalyste, Professeur à l'Université Paris 13, Laboratoire de psychologie, Équipe de recherches cliniques sur les processus infantile et juvénile.
[3] A. Green, La Folie privée, Gallimard, Paris, 1991.
[4] Séminaire inédit, la version utilisée est celle, inverse, de l'Association Freudienne Internationale.
[5] J.-J. Rassial, Le Sujet en état limite, Denoël, Paris, 1999.
[6] P. Gutton, Le Pubertaire, Paris, PUF, 1991.
[7] J.-P. Lebrun, Un monde sans limite, Erès, Toulouse, 1997.
[8] D. Winnicott, "L'adolescence" (1962), De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 1969.
[9] J.-J. Rassial, Le Passage adolescent, Erès, Toulouse, 1996.
[10] J.-J. Rassial, L'Adolescent et la psychanalyse, Rivages, Paris, 1990 ; Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1996.