Pas de psychologie clinique sans anthropologie clinique

Une formation professionnalisante, responsable en psychologie clinique et en psychopathologie doit faire place à l’anthropologie clinique.

Par Olivier Douville* et Jean-Baptiste Fotso-Djemo**

Depuis près de 20 ans au moins, des universités en France et ailleurs (Berkeley, U.S.A., Lausanne, Suisse, Louvain-la-Neuve, Belgique) proposent des enseignements sur l’interculturel, thématique tellement médiatisée, mais aussi tellement banalisée, que l’on en perd de vue la pertinente nécessité. De quoi est-il question dans cette dite « psychologie interculturelle » ? Pourquoi l’étudiant de Master 2 pro est-il mieux armé sur le marché du travail des psychologues s’il a bénéficié d’une telle formation ? Telles sont les questions auxquelles les enseignants responsables de Master 2 pro en psychopathologie et en psychologie clinique doivent répondre aujourd’hui.

Problématisons. Et précisons déjà ce à quoi l’interculturel adossé à l’anthropologie clinique ne saurait se réduire. L'interculturel a acquis récemment dans divers champs disciplinaires la dignité d'un nouvel objet "scientifique" en regard duquel les informations ethnologiques se présentent comme un recours de vérité, compte-tenu de la représentation courante mais surannée pourtant d’une science humaine, l'ethnologie, qui puise sa légitimité originelle dans la "culture" et l'"ethnie". Une connaissance sur l'interculturel ainsi réduit à l’ethnicisme et à la psychologie culturelle peut faire l'objet d'une demande sociale particulièrement vive de la part de spécialistes aux statuts différents, amenés par les évolutions sociétales actuelles (qui s'infiltrent dans des pratiques très influencées par des problématiques politiques concernant l'immigration) à s'interroger sur l'interaction entre des acteurs aux appartenances singulières.

Ce questionnement pourrait sembler, de l'extérieur, aussi louable qu'emprunt de bonne volonté respectueuse de l'altérité et ce, d'autant plus, qu'il vient rencontrer un infléchissement notable de la science anthropologique en mal de terrains et qui est souvent tentée pour ne pas perdre sa légitimité de revenir à une façon d'ethnographie descriptive des peuples et des cultures, ce dans un parfum de retour aux sources. Or, ce retour aux sources ne tient que parce qu’il fait l’impasse sur des idéologies qui ont entouré l"ethnographie" comme description d'une altérité coupée et irréductible dans la période de domination coloniale. En témoigne ainsi la pesante confusion entre altérité et différence qui nous vaut de la part d’une ethnopsychiatrie bien pensante tant d’apologies du métissage et de l’autre. Si nous ne détestons pas tout à fait le folklore, nous réprouvons fermement qu’il en soit usage pour parler des immigrés et de leurs enfants sans que soit ouvert le dossier des conditions politiques de production et de stigmatisation des différences, lesquelles sont tenues de plus en plus pour essentielles à mesure que sont glorifiées dans un mépris pesant et opiniâtre de nos rationalités laïques l’identité religieuse et chrétienne de la France. Un malaise dans la praxis - tant des anthropologues que des intervenants et des professionnels variés du psychique et du social - préside à cette résurgence de cette "différence culturelle".

Dans ce contexte, bon nombre de psychologues cliniciens semblent oublier les acquis premiers de leur méthodologie qui, retraduites dans ce champ d'interprétation, démontrent que le rapport à la différence « culturelle » est avant tout la production fantasmatique d'un rapport social dont l'analyse seule permet la mise à jour d'un transfert autant pulsionnel, idéal, qu'idéologique.

Aujourd’hui, un très commode consensus masque des divergences profondes sur la problématique elle-même, et à plus forte raison, sur les contenus de tels enseignements : en ce sens, une certaine ethnopsychiatrie culturalisatrice est responsable des méprises qui font de la question culturelle, l’affaire des immigrés, dont on sait qu’ils sont parfois, les victimes sacrificielles des politiques françaises de diversion… La dimension éthique devient dès lors, l’un des paramètres fondamentaux : en ce sens, l’anthropologie psychanalytique apparaît comme la discipline qui ouvre le mieux à la double polarité du collectif (en tant qu’il est formateur et fondateur) et du sujet (en tant qu’il prend position, par ses représentations et ses identifications, vis-à-vis du collectif).

Tentons maintenant de mieux cerner ce que pourrait être notre rapport à la psychologie interculturelle, celle que nous pratiquons lorsque nous soignons, celle que nous aimons enseigner, aussi parce qu’elle peut former des psychologues cliniciens à l’esprit curieux et ouvert.

Levons un malentendu, qui voudrait que l’interculturel soit équivalent du rapport de l’autochtone français avec la culture de l’autre géographiquement différent, étranger, parfois étrange. Ou qu’il soit l’affaire du professionnel étranger mettant en exergue la culture d’un immigré comme lui /elle. Alors que la problématique de fond devrait plutôt être la multiculturalité d’une France dont la dimension d’immigration est structurellement partie prenante. L’évolution multiforme de la société française ces 50 dernières années (on pourrait remonter jusqu’à la dernière guerre), y compris sur le plan de la place que les diverses régions se sentent dans l’ensemble de la société, la conduit à une crise identitaire structurelle sans précédent, qui concerne toutes les institutions (famille, parentalité, sexualité, école, religion, politique, travail, économie, santé, droit…), quasiment tous les espaces de vie, ainsi que les théorisations qui en rendent compte. Comme le montrent bien, les combats que les sciences cognitivo-comportementales mènent contre la psychanalyse : sous le prétexte de l’efficacité et de l’adaptation à la société. L’importation de ces théories, à partir des Etats-Unis, rejoignant certaines conceptions des rapports de l’humain à lui-même et au monde, n’est pas sans rapport avec les relations inégalitaires de pouvoir dans le monde, sur tous les plans : avec leurs traductions psychologiques.

Vient ici l’exemple d’un chercheur dont nous pouvons nous considérer comme des héritiers. C. Camilleri est en psychologie interculturelle celui qui a refondé le concept d'identité sociale en lui donnant sens et utilité. Pour lui, les modèles identitaires, ne sont pas des causes, mais des effets souvent de la discrimination éventuellement raciale et de l'exclusion sociale. La mise en avant des identités culturelles n’est en rien la résultante de faits de nature mais vaut pour un fait politique et donc social. Il n’est rien de plus commode pour la passion identitaire qui se met au service des totalitarismes que de faire valoir une idéologie biologique et territoriale de l’identité. Il résulte que pour les cliniciens, toute allégeance coupable et sotte à la moindre conception ethniciste ou raciale de l’inconscient (tel l’inconscient ethnique des ethnopsychiatres, l’inconscient aryen que Carl G.Jung mit en avant pour liquider l’Institut psychanalytique de Berlin, etc.) est un danger mortel pour la psychologie clinique.

A l’inverse de telles idéologies et, au moyen du concept de « stratégie identitaire », la psychologie interculturelle construite par C. Camilleri cerne les manières dont les individus ou un groupe, victimes de dévalorisation, d'atteintes à l'image de soi réagissent et produisent une action. L'esprit de corps, l'affirmation de l'identité linguistique donc moins la manifestation ou le reflet d'une unité culturelle et sociale d'un groupe que des « stratégies » individuelles ou collectives par lesquelles le "groupe" cherche à construire son unité.

Proposons donc des projets d’enseignements. Aussi faudrait-il que les enseignements dits « interculturels » embrassent l’ensemble de ces champs de façon dynamique et tracent un parcours qui, partant d’une critique de toute psychologie des peuples, contextualisent les moments féconds de remodelage des identités et des altérités. Ce faisant, de tels enseignements donneront comme connotation au mot « culture », à la fois celle du fait culturel comme le voulait Georges Devereux, et celle du milieu social d’origine au sens large de rang social, de milieu socio-économique, socio-professionnel, intellectuel, etc., chacun avec les valeurs qu’elles suscitent. Ce faisant, mettent l’accent sur la dimension de subjectivité et de choix qu’individu et collectif se donnent pour définir leur voie : y compris pour les étudiants qui auraient à suivre ces enseignements. Car, s’il s’agit d’ouvrir des perspectives sur la nécessaire dimension anthropologique des pratiques psychologiques notamment, dans la France d’aujourd’hui, il convient en même temps de leur donner une dimension suffisamment pluridisciplinaire. Pour que ces enseignements concernent l’ensemble des secteurs, notamment des souffrances psychiques et sociales dont témoignent par exemple, les champs de l’exclusion sociale pour les adolescents et les adultes(enfants de la rue…), les problématiques identitaires des immigrés de toutes origines, les champs des maladies sexuellement transmissibles, le champ de l’inter et du transgénérationnel, les problématiques de mémoire et de travail de deuil, etc.

Ouvrons une parenthèse. Cet enseignement raisonnable et utile c’est ce que l’Université Paris X-Nanterre avait si bien commencé : avec des enseignements libres en licence, certains cours et séminaires de master voire l’anthropologie psychanalytique en master 2, qu’assuraient Olivier Douville et Jean-Baptiste Fotso-Djemo, après le Professeur Françoise Couchard, jusqu’à sa suppression brutale, sans concertation, en octobre dernier. Au-delà de la nécessaire réprobation qui fit qu’une pétition s’indignant de cela put connaître un vif succès avec plus de 3800 signatures [1], dont certaines nous sont venues de Chine, d’Inde, d’Afrique, du Maghreb et d’Amérique du Sud, cette suppression, bien qu’intolérable repose sur une logique. Laquelle doit être interprétée. Nos suppresseurs ayant épuisé les arguments portant sur le nombre d’étudiants (nous en avons trouvé pas mal désireux de se former à la discipline) ou d’horaires, nous avouèrent enfin que ce module avait disparu car non conforme aux orientations comportementalistes et cognitivistes du laboratoire dit « d’évaluation des psychothérapies ». Cela reste étonnant. Notre ami François Sauvagant nous a rappelé que dans un colloque de mai dernier au Ministère de la Santé, les responsables de l'Inserm se sont engagés à inclure dorénavant dans leurs recherches un volet socio-anthropologique ! Nous donnons cette information dans l’espoir de remédier charitablement et au plus vite au grave déficit d'information dont certains collègues proches de nous semblent souffrir.

Et puis le temps n’est plus où tout le comportementalisme s’affichait fièrement et sans complexe comme une anti-anthropologie. Certes, un simple retour aux sources du béhaviorisme nous remet en mémoire les célèbres propos de Watson visant à supprimer les grands livres des Lois pour les remplacer par des manuels comportementalistes et à prôner l’élimination des malades mentaux incurables par ce genre de soin et nous fait fréquenter les utopies totalitaires d’un Skinner, mais aujourd’hui des tendances plus récentes en psychologie du comportement savent s’ouvrir à l’information anthropologique et ne souscrivent plus à ces effarantes inepties des pionniers de la discipline, inepties qui furent assez peu critiquées toutefois si ce n’est par Freud du temps de Watson puis par Rodgers lors de l’époque Skinner. Plus récemment, Jérôme Seymour Bruner, l’un des pères du cognitivisme, déplore encore cet oubli de certains de ses pairs. Il affirme que rien ne parvient à l’humain qui ne traverse la culture qu’il compare à une boîte à outils sans le truchement desquels le réel demeure inaccessible ; à partir de là il considère que la psychologie doit délibérément se ranger au sein des sciences humaines, et, pour cela, interpréter les récits de la psychologie populaire grâce auxquels les hommes créent de la signification, exactement comme l’histoire interprète une période ou comme la sociologie interprète la société. Mais enfin à Nanterre cette tendance « humaniste » n’a pas le vent en poupe.

A contrario, on rappelle la position de Paul Fraisse qui, dès 1982, dans une réflexion sur l’avenir de la psychologie, incite à se prémunir d’un psychologisme réducteur en proposant de changer l’appellation psychologue par celle d’anthropologue signifiant ainsi l’objectif de considérer l’homme concret avec ses caractéristiques biologiques, inséré dans une société et un milieu donné qui a un système de valeurs [2] .

Soyons concrets. L’enseignement ici désigné anthropologie clinique ou formation clinique à l’interculturel , outre sa valeur humaniste et heuristique, ne peut que trouver une de ses raisons d’être dans l’évolution des emplois qui attendent ces jeunes gens et ces jeunes filles que nous ambitionnons de former. C’est souvent dans le champ professionnel de l’interculturalité que des postes s’ouvrent. Il s’agit moins, il est vrai, de demander aux psychologues nouvellement formés de faire de l’ ethnopsychiatrie au sens d’une psychologie ethnique, comme nous venons de le montrer mais bien d’accueillir ou d’aller vers des populations marquées par les violences des ruptures de l’histoire, et de la violence politique. Travail auprès des sujets en décalage, en rupture [3] Chacun des deux signataires de cet article intervient comme formateur ou superviseur auprès d’équipes d’aides et d’accueil qui prennent en charge des demandeurs d’asile, des sujets marqués par une exclusion et une précarité que la maladie grave (on pense ici au VIH) intensifient. Pour bien entendre ces personnes en souffrance psychique et sociale il faut non seulement de l’information dite « anthropologique » mais bien plus convient-il d’avoir réfléchi dès l’université aux effets de l’exil, du déracinement, des cassures historiques sur la vie psychique et la vie sociale de ces hommes et de ces femmes. Cela ne s’improvise pas. C’est une des tâches de l’université que d’amener, de la façon la plus concrète et la plus réaliste qui soit, nos futurs collègues à penser et à théoriser des objets culturels et psychiques aussi importants que la langue maternelle, les rapports entre vécu du corps et position d’étrangeté, la place du corps et du travail dans la clinique, les incidences des exils sur les transmissions de la culture, les diverses représentations de la santé, de la maladie et du soin. Nos étudiants se mettaient à l’épreuve de cette anthropologie clinique du contemporain dans le dialogue, à partir des savoirs institués et des expériences des stages. On conçoit sans difficulté qu’un tel travail qui suppose de pouvoir rendre compte de la traversée des altérités constitue aussi un apport très efficace pour qui veut mieux comprendre les présupposés ethnocentrés qui peuvent être les siens en face de quelqu’un manifestement autre. Ne plus penser l’étranger comme radicalement autre, ne plus se considérer comme jamais étranger à soi-même… quel meilleur levier alors qu’une formation raisonnée à l’abord interculturel pour faire surgir ce qui attire, trouble, freine parfois sous tout un fatras d’imaginaire la rencontre avec l’autre. S’ouvre ainsi une discipline de « décolonisation de soi-même » pour reprendre ici l’habile et belle formule d’Octave Mannoni.

Aujourd’hui l’interculturel est, comme en témoigne la dernière livraison de la revue P.S.N. ( rédigée par de bons collègues de l’Université de Lausanne) consacrée à l’anthropologie clinique, le champ par excellence où les discours se croisent, se mettent à l’épreuve de la rencontre et de l’invention. Des dialogues se renouent entre anthropologues et cliniciens, entre phénoménologues, psychiatres et psychanalystes aussi autour de cet enjeu.

Et que dire alors de l’émergence des recherches sur « adolescence et exil », si nécessaires à qui tente de travailler dans ces terrains plus stigmatisés que connus, nommés si hâtivement banlieues ? Comment le jeune invente-t-il ses appartenances, mais aussi ses errances, ses traductions de soi-même, et sans doute plus encore ses légitimités ? Comment se mettent en place des nouvelles formes de cultures urbaines, que font-elles des rapports de sexe ? La dimension si pressante et parfois si inquiétante de cette génération qui vient dans un monde qui ne sait pas l’accueillir et lui donner droit de cité, inquiète le social. Mais le médical et l’éducatif tout autant. À ce moment faut-il pouvoir déchiffrer, entendre et accueillir ces jeunes dans leur rapport véhément et détruit, par rapport aux mythes d’origine, entendre et dialoguer avec la souffrance psychique de ceux qui ne se sentent ni acceptés là où leurs parents ont migré ni ne disent pouvoir faire corps avec une origine qui semble toujours très invoquée et trop éloignée. Rendre au sujet le sens de ses dépassements, de ses exils, et lui permettre de se saisir de ses conflits et de ses déchirements, là où ils peuvent se transmuer en richesse et en devenir et non se figer en handicap : telle est bien notre tâche.

S’ouvre ici un autre volet de l’interculturel, en extension. Car ce ne sont pas que les hommes et les femmes qui migrent mais aussi les langues, les savoirs, les techniques. Ici ou là des pays s’ouvrent à la psychologie clinique voire même à la psychanalyse, pour la première fois (Afrique de l’Ouest) ou à nouveau (Inde, Chine). Comment nos collègues qui exercent si loin de la vieille Europe, ont-ils interprété les dispositifs canoniques de la cure ou plus modestement, de l’examen psychologique ? Comment se situent-ils dans le grand marketing des DSM et des méthodes Exner, que le Nouveau Monde commence - un peu - à bouder et que certains, ici, trop fébrilement consomment et diffusent. Comment composent-ils avec ces figures différentes de l’ « anthropos » qui sont celles du sujet du conflit ou du sujet du handicap et du dysfonctionnement ? A quoi sert, ici ou là, l’hypothèse d’un inconscient qui n’est jamais à refermer sur le dogme terrifiant de l’inconscient ethnique ? Notre expérience d’enseignants invités est qu’en Chine, en Inde comme en Afrique ou encore au Brésil, les collègues psy en poste à l’Université nous demandent de plus en plus de revenir aux fondamentaux de la psychopathologie psychanalytique et aussi et encore de consacrer du temps à situer cliniquement et anthropologiquement cette figure du sujet qui invente ses dettes en contrariant ses héritages, soit l’adolescent.

Vous le voyez le programme est vaste. Et il l’est tout simplement parce que nos savoirs et nos techniques loin d’uniquement se « globaliser » ou se « mondialiser » rencontrent la féconde résistance de ces réalités de la différence et de la diversité culturelle et humaine, dans les promesses de ses devenirs qui sont à construire en partage. Le but de cet article n’est rien de moins qu’inciter les plus libres et les plus réalistes enseignants titulaires à reconsidérer, en extension, un enseignement d’anthropologie clinique dans les masters professionnels en psychologie, entre eux et nous un dialogue peut et doit s’ouvrir.

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*Psychanalyste, membre de l’Association française des Anthropologues, directeur de publication de Psychologie Clinique, Maître de conférences à Paris 10-Nanterre. Co-fondateur des Cahiers des Anneaux de la Mémoire (histoire-psychanalyse-anthropologie , études sur la traite atlantique)

** Psychothérapeute, Maître de conférences à Paris 10-Nanterre

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Bruner, J. S. (1998) : …car la culture donne forme à l’esprit, Paris, Georg,

Combrichon, A : (1996) : Psychanalyse et décolonisation. Hommage à Octave Mannoni, Paris, L’Harmattan

Douville O. (sous la dir. de, 1996) : Anthropologie et clinique, recherches et perspectives, Rennes, ed ARCP.

Douville, O : (2° éd. 2008) :De l’adolescence errante. Essai sur les non-lieux de nos modernités Nantes, éd. Pleins

Fraisse, P. (1982) :. La psychologie de demain. Paris : PUF.

PSN Psychiatrie. Sciences Humaines. Neurosciences. Volume 5, Supplément 1. « Jalons pour une anthropologie clinique » (Nicolas Duruz, Raphaël Célis et Vincent Dallèves). Actes enrichis du colloque international « Psychopathologie et psychothérapie au regard de l’anthropologie ». (Lausanne, 3-5 novembre 2005), Springer 2007.

Psychologie Clinique, vol 3. « Les sites de l’exil » (sous la dir d’O. Douville et de M. Huguet) Paris, L’Harmattan, 1996, vol 4 « L’exil intérieur » (sous la dir d’O. Douville et de M. Huguet) Paris, L’Harmattan, 1996, vol 7 Exclusions, précarités : témoignages cliniques (sous la dir. d’O. Douville et de L. Ridel), Paris, L’Harmattan, 1999, vol 21 « Collectifs et singularité (sous la dir. de C. Wacjman et O. Douville), Paris, L’Harmattan, 2006, vol 22 « Dispositifs cliniques et changements culturels » (sous la dir. de C. Wacjman et V. Vaysse)

[1] Les personnes intéressées peuvent sur google taper « non à la suppression d’un enseignement d’anthropologie » et trouveront pléthore de sites ayant spontanément répercuté cet appel à signatures.

[2] Information transmise à l’un de nous par J.P. Gaillard.

[3] On se reportera aux numéros : 3 - Les sites de l’exil, 4 - L’exil intérieur, 7 - Exclusions, précarités : témoignages cliniques et 21- Collectifs et singularités de la revue Psychologie Clinique, éditée par l’Harmattan